Être officier dans une armée qui se réduit…
Un commentaire pertinent – et peu encourageant – relevé par le journaliste américain Tom Ricks sur son blog :
« The danger in a shrinking army is that we become sheep always seeking the center of the flock, lest we stick out and get picked off » (« Le danger dans une armée qui se réduit est que nous devenions des moutons cherchant toujours le milieu du troupeau, de peur de se distinguer et d’être éliminé »).
Une citation à méditer…
L’armee de Terre en tout cas est dans cette situation. Les etapes en furent le maintien anachronique des composantes « colo » contre » metro » et « legosse » contre » reguliere » malgre la fin du processus de decolonisation, puis de l’antinomie « pro » contre « appeles », et aujourd’hui le sauve qui peut budgetaire en vue du livre blanc 2013 qui oppose les forces impliquees dans le fluide comme l’armee de l’air, la marine et les forces speciales face a l’armee de Terre. En cause, l’incapacite des forces armees a faire front, on l’avait vu avec les gendarmes, on le voit entre toutes les composantes aujourd’hui. Certes les moutons vont etre manges (dans une ere ou on combat des radicaux islamistes l’image est bien trouvee!), mais il ne restera que des brebis dans le troupeau, les loups et les lipns etant morts de faim depuis longtemps (c’est au Sahel qu’on aime ces petits proverbes images…)
Au contraire, il faut qu’une armée au format réduit augmenter la formation des officiers et faire qu’ils soit plus performant.
Cas de la Reichswehr qui avec son fort taux d’encadrement à permit la mise sur pied d’une armée qui nous à causé bien des soucis.
En lisant cette citation, je ne peux m’empêcher de penser que c’est déjà le cas. Le problème, c’est que cette mentalité existe également dans le civile, ce qui conduit à la fatale inaction et pétrification de la pensée transversale.