Une citation à méditer sur « l’affaire » Wikileaks
Une citation de Robert Gates (secrétaire à la défense des États-Unis) qui met en perspective une « affaire » qui, en dépit de l’aspect controversé du fondateur de Wikileaks Julian Assange et du procédé douteux de la publication de documents confidentiels, semble bien être instrumentalsée par les pouvoirs politiques pour légitimer un contrôle accru sur internet :
« Now, I’ve heard the impact of these releases on our foreign policy described as a meltdown, as a game-changer, and so on. I think those descriptions are fairly significantly overwrought. The fact is, governments deal with the United States because it’s in their interest, not because they like us, not because they trust us, and not because they believe we can keep secrets … Is this embarrassing? Yes. Is it awkward? Yes. Consequences for U.S. foreign policy? I think fairly modest.«
Un tel consensus contre wikileaks, venant principalement des démocraties occidentales, est en effet suspect.
Cela ne cachera pas le fait indéniable que le vrai coupable d’une fuite, ce n’est pas celui qui diffuse les « secrets » mais plutôt le (mauvais) gardien des dossiers